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Voyage à l'île Maurice

Votre voyage à l’Île Maurice arrive ! Le son des vagues le long des plages paradisiaques, ces odeurs exotiques, cette légère brise sous un soleil de plomb... L'île Maurice est un véritable joyau perdu dans l'océan Indien, au large de Madagascar. Bordée de sable fin, le climat subtropical quasiment invariable, l’accueil chaleureux des habitants, ainsi que les saveurs épicées des plats feront de votre voyage à l’Île Maurice un souvenir indélébile.

Que faire à l'île Maurice ? | Quand partir à l'île Maurice ?

A visiter

Pour connaître l'Histoire et la réalité d'un pays, de ses régions et de ses habitants, vous pouvez consulter des ouvrages. Mais il n'y a rien de mieux que de poser les pieds sur la carte.

La Tour Martello ou plutôt les Tours Martello sont classées aujourd’hui au patrimoine national. 

Elles datent de l’occupation anglaise, plus précisément de la période de l’abolition de l’esclavage. Celle qui domine la plage de La Preneuse à Rivière-Noire est un musée et une halte incontournable pour ceux qui souhaitent comprendre l’histoire de l’île Maurice.

Craignant une révolte des planteurs soutenus par l’île de La Réunion, révolte qui aurait représenté une menace directe sur l’activité agricole, les Anglais bâtirent cinq tours à des points stratégiques de la côte ouest. Elles devaient leur permettre de la protéger en cas d’invasion venant de la mer. Ces tours ont été érigées en 1815  par les hommes du Génie Royal Britannique. L’architecture est une reproduction d’une tour à Cape Mortella, en Corse, d’où les Anglais avaient été repoussés. La fonction de la Tour Martello de La Preneuse était de protéger toute la baie de Rivière Noire, conjointement avec une autre tour, située aux Salines Pilot, grâce à des tirs croisés.
 
La Tour Martello de Rivière-Noire est la mieux conservée de l’île. Elle est composée de 60 000 briques de pierre basaltique (de couleur noire). Elle fait 9 mètres de haut, son diamètre est de 9 mètres à sa base et de 8,50 mètres à sa terrasse. L’épaisseur des murs est de 3,50 mètres. Elle cache en son sein un réservoir souterrain pouvant contenir jusqu’à 17 000 litres d’eau. Sur la terrasse se trouvent deux canons orientés vers la baie de Rivière Noire.
 
La Tour Martello a été restaurée en 1992 grâce aux associations « Friends of the Environment » et « Raleigh International ». Les travaux d’archéologie qui y ont été réalisés ont permis de retrouver 800 objets. Depuis 2000, la Tour Martello est devenue un musée. A l’intérieur, on peut voir des armes datant de l’époque des Anglais, des statues de cire et des ustensiles divers qui lèvent un coin de voile sur la vie à l’île Maurice il y a deux cents ans. 

Située dans la partie montagneuse du sud-est de l’île

La Vallée de Ferney, située  au nord de Mahébourg, est un sanctuaire de la biodiversité mauricienne.

La flore et la faune ont trouvé à Ferney l’oasis de tranquillité dont ils ont besoin pour s’épanouir. La crécerelle, seul rapace ayant survécu à l’île Maurice, et disparu totalement de la côte est dans les années 50 suite à l’épandage du DDT pour lutter contre le paludisme, était considérée comme l’oiseau le plus rare au monde en 1974. Sa population n’était constituée alors que de quatre individus, parmi lesquels une seule femelle pondeuse. L’espèce a été réintroduite en 1987 dans la vallée de Ferney et d’autres sites de la chaîne de montagnes de Bambous. Sa population actuelle est estimée à 600 individus à l’état sauvage, dont 200 à 250 individus concentrés sur la côte est. Le pigeon des mares, la grosse cateau verte, le merle cuisinier, le coq des bois et, bientôt l’oiseau à lunette, y ont aussi trouvé refuge.

Un Conservation Trust – partenariat public-privé entre le gouvernement mauricien et le groupe CIEL – existe depuis 2006. Il veille à la restauration et à la protection des habitats naturels présents dans la réserve.

Grâce au Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) et l’approbation en 2013 du premier projet stratégique pour Maurice à hauteur de Rs 4,5 millions, la Vallée de Ferney devient un centre incontournable de conservation et de conscientisation quant à la biodiversité mauricienne. Grâce à cet appui et à un exercice de propagation, elle devrait à terme contenir entre 5 000 et 10 000 plantes rares.

Mahébourg porte le nom de Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, célèbre gouverneur général des Mascareignes.  

Dès sa prise de fonctions en 1735, il contribue à l’essor des établissements français des « mers de l’Inde, de l’Isle de France et de l’Isle Bourbon ».

En 1804, le Port Sud-Est devient le « Bourg de Mahé », capitale alors du sud de l’île. Les rues en ligne droite, les maisons à l’architecture créole témoignent encore du passé colonial de ce village donnant sur le plus grand lagon de l’île. Les vestiges de l’occupation hollandaise, française et britannique jalonnent la région, témoins du passé maritime qui enfanta l’île Maurice de la canne à sucre.

Mahébourg est connu pour son musée naval, dédié à l’histoire maritime de la région et aux célèbres batailles navales qui opposèrent Français et Britanniques. Elle abrite aussi la biscuiterie Rault, spécialisée dans la confection de biscuits à base de manioc, féculent rapporté du Brésil et naturalisé grâce aux bons soins de Mahé de La Bourdonnais.

Le pittoresque y a toujours pignon sur rue. Il est une invitation à faire connaissance avec la réalité mauricienne : les maisons qui ont traversé le temps, les petites boutiques où l’on trouve de tout, la nourriture vendue en pleine rue, dont le fameux « chanapouri » de Mahébourg, beignet indien frit, le marché aux légumes, les étalages colorés, les vêtements qui attendent preneurs, les objets artisanaux, les instruments de musique, le front de mer balayé par les alizés. 

Se promener à Mahébourg, c’est faire connaissance avec l’île Maurice authentique.

Les salines de Tamarin sont plus que centenaires. 

Leurs bassins en pierre ont toujours fait partie du décor pour plusieurs générations de Mauriciens et de touristes qui ont visité l’île Maurice. Elles ont un cachet historique indéniable et sont toujours une attraction touristique principale sur la côte ouest.

Le spectacle qu’elles offrent est pour le moins étonnant. Les saunières, protégées du soleil par de grands chapeaux, sont à l’œuvre dans les immenses tables salantes tantôt avec leurs râteaux, tantôt avec leurs bacs à sel sur la tête. Les techniques de production sont demeurées artisanales et inchangées et dégagent un charme irrésistible.  
 
L’eau est apportée directement de la mer qui murmure non loin. Elle passe d’un bassin à un autre et s’évapore petit à petit sous l’action d’un ardent soleil pour laisser place aux cristaux de sel. Quelque 1 500 tonnes sont produites chaque année et commercialisées sur le marché local.

Les voies romaines étaient pavées

Les premières mentions de chaussées pavées coïncident au Moyen Age avec l’essor urbain du XIIe siècle. C’est dire le lien prédestiné entre la rue du Vieux Conseil et ses pavés qui conduisent au Musée de la Photographie de l’île Maurice. Comme la photo, les pavés résistent au passage du temps. 

Le Musée de la Photographie de l’île Maurice est un musée privé fondé en 1966 par le collectionneur Tristan Bréville et son épouse. Il est abrité chez eux à Rose-Hill puis à Quatre-Bornes. Il intègre son emplacement actuel en 1993 dans un édifice ancien cédé par la mairie de Port-Louis et restauré grâce à l’aide de l’Association des Maires francophones (AIMF). L’inauguration officielle, le 1er juillet 1993, a lieu en présence de Jacques Toubon, ministre français de la Culture, et Jean-Luc Monterrosso, directeur de la Maison européenne de la photographie.
 
L’île Maurice est un des premiers pays au monde à avoir pratiqué ce qui est considéré comme un art. Le daguerréotype fait son apparition à Maurice en février 1840, quatre mois après l’achat du brevet de Louis Daguerre en France. 
 
De nombreux documents sur l’histoire de la photographie à l’île Maurice - des portraits, des paysages, des scènes de ville et de campagne, des grands événements, des usines, des scènes de pêche, les premières automobiles, les premiers autobus (1930), le chemin de fer mauricien, les maisons coloniales, les édifices historiques, la flore et la faune - sont exposés au Musée de la Photographie de l’île Maurice. 
 
Sa collection contient plus de mille appareils photographiques de différentes époques, dont l’objectif de Charles Chevalier fabriqué pour Daguerre en 1839. Ses (plus de) 400 000 négatifs sur acétate, ses 5 000 plaques sur verre, ses 28 daguerréotypes, ses 10 autochromes des frères Lumière, ses (plus de) 200 000 tirages de l’histoire et des paysages de l’île Maurice, ses 9 000 cartes postales anciennes, ses (plus de) vingt-cinq heures de films sur Maurice et ses habitants à partir de 1939, sa documentation de journaux de la fin du XIXe siècle à 1945 sur la photographie à Maurice et des livres et journaux sur l’histoire du cinématographe à Maurice depuis 1897 font également du Musée de la Photographie de l’île Maurice un centre de recherche iconographique.

On doit à Pierre Poivre, ancien séminariste et intendant de l’Isle de France, la création en 1770 du Jardin botanique de Pamplemousses, premier jardin botanique tropical au monde. 

Il va succéder au jardin des agrumes et au potager du gouverneur de La Bourdonnais fondé en 1735 pour le ravitaillement des bateaux en route vers les Indes.

Pierre Poivre fait l’acquisition du Domaine de Mon Plaisir en 1770, ancienne propriété du gouverneur de La Bourdonnais. Elle va devenir le Jardin de Pamplemousses, jardin d’essai et d’acclimatation d’où le botaniste diffusera vers Madagascar et les Antilles les végétaux tant convoités. Pierre Poivre y rassemble arbres et épices du monde entier : laurier des Antilles, camphriers de Chine, arbre à pain des Philippines, litchi de Cochinchine. Il va y accueillir Philibert Commerson, botaniste de l’expédition Bougainville, qui s’arrête à l’Isle de France, fatigué de son tour du monde. Les deux hommes vont herboriser, classer, inventorier, dessiner et planter le jardin pendant deux ans.

Délaissé par les Britanniques après la conquête de l’île en 1810, le jardin sera repris en main par James Duncan en 1849. Il retrouve alors son charme d’antan et s’enrichit de nouvelles espèces : fougères, araucarias, orchidées et bougainvilliers. Il y plantera aussi de nombreuses de palmiers.
 
Bien qu’ayant souffert des cyclones de 1861, 1892, 1945, 1960, 1975 et 1979, le Jardin de Pamplemousses et ses allées et avenues, qui portent les noms des grands naturalistes ayant contribué à donner ses lettres de noblesses à la flore des Mascareignes, a résisté au passage du temps. Escale touristique prisée, le jardin porte aujourd’hui le nom de Sir Seewoosagur Ramgoolam, premier Premier ministre de l’île Maurice indépendante.

Rochester Falls. C’est sous cette appellation que sont le plus connues les chutes de Rochester situées à quatre kilomètres seulement du village de Souillac.

Elles sont célèbres pour leurs rochers rectangulaires et l’eau douce et translucide de leur bassin qui recueille la cascade s’élançant dans le vide une dizaine de mètres plus haut.

Pour accéder à ces superbes et célèbres falaises du sud de l’île Maurice, dont le grondement sourd se fait entendre de loin, il faut prendre un chemin au milieu des champs de canne entre les villages de Surinam et Souillac. Cette traversée se fait pendant environ un kilomètre. On parvient alors à une piste qu’il faut parcourir à pied jusqu’aux galets polis par l’eau et le temps qui ornent le bassin alors que se dressent en face les rochers rectangulaires et le spectacle inlassable des chutes vertigineuses.

Elles symbolisent la beauté du Sud sauvage de l’île Maurice et la douce violence de la nature autant que le font les falaises de Gris-Gris et la Roche-qui-pleure, là où les vagues, en contre-bas de la plage de Gris-Gris, viennent se briser sur les falaises en l’absence de récifs coralliens.

Les chutes de Rochester Falls sont une expérience exaltante au cœur de la végétation luxuriante. Les plus téméraires peuvent soit faire quelques brasses dans le bassin, soit se laisser masser vigoureusement par l’eau qui descend sur les parois sculptées par des siècles d’érosion. Ou admirer la témérité de ceux qui effectuent un plongeon d’une hauteur de dix mètres. Quel que soit le choix final, l’appareil photo s’impose.

La Grande Rivière Sud-Est est la plus longue rivière de l’île Maurice.

Elle prend sa source à Piton du Milieu et se déverse dans la baie d’Anse Cunat, 34 kilomètres plus loin. Avant d’atteindre l’océan Indien, elle longe la chaîne de montagnes de Bambou et forme de majestueuses cascades que l’on peut admirer en remontant la rivière en bateau. Elle fait partie des prestations offertes lors de la journée à l’île aux Cerfs ou la tournée des îlots du Sud-Est et demeure un des incontournables pour tous ceux qui veulent s’offrir un moment d’évasion à l’île Maurice.

La remontée depuis l’embouchure s’effectue dans un décor authentique, planté au cœur d’une ravine à la végétation luxuriante. Le contraste de lumière avec les parois rocheuses est frappant. On peut y croiser des barques de pêcheurs amarrées sur les berges et faire des rencontres inoubliables avec la faune locale : chauve-souris, paille-en-que paille-en-queue ou hérons guettant le passage des poissons entre les rochers. L’eau saumâtre entre la cascade et l’embouchure est très poissonneuse. Un peu plus loin, les macaques perchés sur les arbres ou les flancs de montagne surplombant la rivière observent le défilé des humains.

L’estuaire se rétrécit au fur et à mesure qu’on se rapproche des chutes. Plongeon du haut des rochers, nage, canotage et randonnée sont autant d’activités qui se pratiquent dans ce lieu spectaculaire, prisé également des amoureux de la photo. 

Si la rivière et ses rapides ont fait la célébrité des lieux, Grand Rivière Sud-Est est avant tout un des plus charmants et calmes villages de pêcheurs de Maurice. Un lieu historique également où dorment les vestiges de la colonisation hollandaise qui débuta dans la baie de Grand Port en septembre 1598. Les Hollandais s’installèrent en effet le long de la côte au sud-est de l’île, à Ferney, Grande Rivière Sud-Est et Flacq. Ils établirent leur siège administratif à Vieux Grand Port, centre économique et portuaire avant le transfert de l’administration à Port-Louis pendant l’ère française.

Ilot arboré situé au sud-ouest de l’île Maurice, l’île-aux-Bénitiers étend ses 500 hectares à 500 mètres au large des villages de Grande Case Noyale et La Gaulette.

Il mesure deux kilomètres de long, selon un axe nord-sud, pour une largeur maximale de 500 mètres.

L’île-aux-Bénitiers doit son nom au magnifique coquillage transformé par les missionnaires en bénitiers. Si elle appartient à un particulier, l’estran, le bandeau de sable alternativement couvert et découvert par la mer, appartient au domaine public. Les plages splendides s’enfoncent dans des eaux translucides dont rêverait tout Robinson des temps modernes.

A 500 mètres à l’ouest de l’île-aux-Bénitiers se trouve une autre attraction des lagons du Sud-Ouest : le Crystal Rock. Il ressemble en effet à un cristal posé sur l’océan. On peut facilement en faire le tour à la nage ou l’escalader en immortalisant l’instant grâce à sa caméra.